Ce ne sont pas les écrivains qui écrivent le mieux.
Ce sont les peintres ou les sculpteurs quand ils tiennent
un carnet pour leur seul besoin : ils écrivent alors
sans même s’apercevoir qu’ils écrivent,
ne cherchant que la justesse avec la rapidité.

Christian Bobin
In Mozart et la pluie

mercredi 23 novembre 2011

Projection de films vidéos et rencontre avec l’artiste

Dans le cadre de l’exposition « En Filigrane » consacré au travail d’André Marzuk, la Bibliothèque Louis Nucéra de la Ville de Nice vous propose s’assister à la projection de films réalisés par l’artiste, et sur lui, à l’Auditorium, samedi 26 novembre 2011, de 15 heures à 17 heures.








Amoureux des arts et fasciné par leur interpénétration, Marzuk saisit l’occasion de toucher au profond de l’humain : « Dans mes films je ne raconte pas une histoire, j’enfile perle à perle des émotions. » Et il a l’art de les capter au maximum en utilisant un minimum de moyens. Mais cette simplicité n’est qu’apparente et repose sur un savant équilibre entre dévoilement et secret. Par le choix des détails, des couleurs, des musiques, des paroles, des extraits de poèmes ou de textes, une magie s’opère. Il n’est donc pas question de voyeurisme, de reportage, de recherche de chronologie, de linéarité, de tentative d’exhaustivité. Son regard d’artiste peintre et sa passion pour la photographie, le cinéma, le cadrage, servent l’exigence d’une image sans aucun artifice.
B. Delage

samedi 5 novembre 2011

Exposition Bibliothèque Nucéra, Nice


Le travail artistique d’André Marzuk dialogue souvent avec l’écrit. Des extraits, fragments, phrases ou mots issus de poèmes, de romans, d’essais ou de réflexions philosophiques ensemencent son œuvre. L’artiste nous propose une déambulation dans un ensemble de dessins, de peintures, de livres d'artiste, de photographies sous plexiglas, de carreaux de céramique, de feuilles d’or fin, de textes imprimés sur les murs et de films vidéos.

jeudi 6 octobre 2011

De vie intense





Dans le cadre du
Sept Off / Festival de la photographie Méditerranéenne
13e édition / 2011
André Marzuk / Photographies

La première raison des voyages immémoriaux de port en port autour de la mer Méditerranée c'est l'échange commercial. Il est à mon sens porteur d'une vie intense, particulière, vitale finalement puisqu'on y échange souvent les denrées les plus nécessaires à la vie. Je me suis attaché depuis plusieurs années à photographier les marchés de plusieurs villes, tout autour du monde. Il y a, dans la simple façon de montrer sa marchandise, une sociologie et une psychologie des villes, des régions et des peuples.
Pour cette exposition, je propose ce dialogue entre marchés de Tunisie et marchés de Nice. Comme souvent, j'ai travaillé en plans serrés. En 1994 j'écrivais : Je travaille depuis longtemps sur le cadrage serré. Il m'offre la possibilité de pénétrer dans l'intimité d'une chose, d'y écouter le silence de la vie, d'en extraire la poésie de l'infime, du peu visible, de l'invisible.

Sept Off 2011 / Vernissage à la Faculté St Jean d'Angely



Exposition : Nouvelle [de] Tunisie
Invité d’honneur : le photographe Hamideddine Bouali


Un évènement artistique et poétique autour de la "révolution du jasmin". En mettant l'accent éthique sur l'aspiration à la dignité et à la liberté, la démocratie, la laïcité et la tolérance qu'a manifesté cette révolution du peuple tunisien. C'est un évènement multiculturel, faisant dialoguer ensemble photographies, œuvres de plasticiens et textes littéraires.

Franchir la Porte du Respect


Franchir la Porte du Respect
220 x 670 cm / Techniques mixtes sur toile / 2011




La toile peinte aux atelier Spada viens d'être terminée.
Photographie Robert Matthey, fin août 2011




Le Patriote / 23 septembre 2011
André Marzuk
Franchir la Porte du Respect

Pour le Sept Off de la photographie 2011, avec comme invité d’honneur la Tunisie du Printemps arabe, André Marzuk a réalisé une grande toile peinte de 2,20 m de haut par 6,70 m de long, intitulée : Franchir la Porte du Respect.
À l’opposé du «mur de la honte» l’artiste conçoit un «mur du respect». Respect des droits de tous les êtres, le premier de ces droits étant le droit à la liberté de conscience, fondement de la liberté et de la dignité humaine.
Faisant dialoguer certains écrits muraux de Mai 68 avec d’autres de la Révolution tunisienne, Marzuk associe des réflexions personnelles ainsi que celles de divers artistes et penseurs, choisis pour leur portée éthique, humaniste et universelle.
Cette œuvre monumentale sera installée dans la salle d’exposition de la Faculté St Jean d’Angely, du 23 septembre au 22 octobre 2011, en écho aux photographies d’Hamideddine Bouali.





Dans le cadre du
Sept Off / Festival de la photographie Méditerranéenne
13e édition / 2011

Franchir la Porte du Respect

Sur cette toile je fais dialoguer des écrits muraux de Mai 68 avec ceux de la Révolution tunisienne. J'y intègre quelques réflexions d’artistes ou de penseurs et rajoute des points de vue personnels. L'ensemble des mots et phrases est soigneusement choisi et agencé.
Une fois encore, avec cette œuvre, se poursuit ma recherche d’un art éthique, humaniste et universel.


QUELQUES EXPLICATIONS

Écrits de Mai 68
- Ras le bol ! (volontairement écrit avec la même graphie que sur ma grande toile de 1969, clin d'œil à 42 années de peinture...)

Écrits d’artistes et de penseurs
- Partant du "Seule la vérité est révolutionnaire" écrit sur un mur de Mai 68 je déroule une trilogie sur le concept de vérité :
- Il n’y a pas plus subversif que la vérité. Man Ray.
- L’art m’intéresse beaucoup, mais la vérité m’intéresse infiniment plus… Alberto Giacometti.
- La plus belle chose dans la création est la Vérité. Et la fonction de l'éthique est de transformer l'homme en Vérité. Bahram Elahi.

Écrits personnels
- "Libérez le poète qui sommeille dans votre cœur !" est la reprise d’un dessin que je réalise en 1977 pour la couverture d'un Congrès CFDT en Bretagne, dessin à contre-courant de la pensée de l’époque et qui avait provoqué quelques remous...
- La première écologie, c'est l'écologie de la pensée ! La première pollution, nos pulsions nuisantes ! (un des axes de mon "Manifeste")
- Je signe (en bas à droite) avec la page de mon "Manifeste" esthétique publié lors des expositions de Vence et Carros en septembre 2009.
- Enfin, j'intègre un dessin de laurier, plante commune à la Côte d’Azur et à la Tunisie. Si l’on s’en étonne, qu’on se souvienne du poète Pablo Néruda qui disait : "si je ne parle pas des fleurs, comment pourrais-je parler des hommes que l’on tue !"

jeudi 7 avril 2011

Points de vue sur l'Art

Je suis rebelle à tous les dogmes, y compris ceux d'une esthétique contemporaine officielle qui imposent une inscription dans le politique comme un nouvel académisme. Mon travail s’inscrit dans une conception poétique d’un art en recherche de vérité. D’accord en cela avec le propos de Man Ray quand il dit : « Il n’y a pas plus subversif que la vérité » ou avec Giacometti disant : « L’art m’intéresse beaucoup, mais la vérité m’intéresse infiniment plus… » (22 octobre 2009)

Fréjus 2011 / Villa Aurélienne / Infinis paysages




Dans le cadre du Printemps des poètes, six photographes du SeptOff de Nice exposent à Fréjus à la Villa Aurélienne. J'y expose les 5 triptyques de photographies sur métal Du pigment pur sur la lagune.